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A TOUTE BERZINGUE
20 octobre 2007

AYA

Quand on parle d’Afrique, on  parle souvent de misère, de guerre, de famine. Alors pour une fois qu’on a une bonne occasion de lire quelque chose de plaisant, de vivant, de sympa, on ne se gène pas, on y va franco et on se jette sur « AYA de Yopougon » de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie.

Aya_1       Aya

Aya c’est le nom d’une jeune fille Ivoirienne qui vit dans le quartier populaire de Yopougon à Abidjan dans la Côte d’Ivoire de la fin des années 70. Aya veut devenir médecin, mais son papa Ignace, commercial pour « la bière de l’homme fort : la Solibra » pense qu’elle devrait surtout trouver un mari riche. Adjoua et Bintou les copines, elles, ne pensent qu’à aller danser dans les maquis au « Secouez-vous » ou au « Ca va chauffer ». Il y a aussi Mamadou, le dragueur ; Moussa le fils du patron et sa Toyota ; Hervé le cousin gentil. Et c’est de la vie en branches, une jolie chronique amusante, très très bien écrite en ce qui concerne la langue, avec les exclamations qui laissent entendre l’accent ivoirien, dêh. Avec tous ces génitos qui gazent dans les maquis, kêh.

Un premier tome qui finit à la maternité de Cocody, le deuxième sur une paternité inattendue… la famille, les amies, les chéris… la vie quoi.

Aya de Yopougon tomes 1, 2, 3– Marguerite Abouet / Clément Oubrerie  - Gallimard Bayou – 15,50 € l’un

A la fin de chaque tome, on trouve un lexique, une recette et des explications : le bonus ivoirien. Très chouette.

Génito : jeune homme qui a de l'argent à gaspiller - Maquis : restaurant pas cher en plein air où l'on peut danser - Gazer : sortir, s'éclater en boite ou ailleurs (je vais gazer ce soir)

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